DUS (review)
Traduction : Dix
Langue | Hindi |
Genre | Film d’action |
Dir. Photo | Vijay Kumar Arora |
Acteurs | Sanjay Dutt, Abhishek Bachchan, Shilpa Shetty, Esha Deol, Suniel Shetty, Dia Mirza, Zayed Khan, Pankaj Kapoor |
Dir. Musical | Vishal-Shekar |
Paroliers | Panchhi Jalonvi, Mehboob Kotwal |
Chanteurs | Sunidhi Chauhan, KK, Udit Narayan, Sukhwinder Singh, Alka Yagnik, Sonu Nigam, Shaan, Ranjit Barot, Mahalakshmi Iyer, Hariharan, Earl D’Souza, Caralisa Monteiro, Sapna Mukherjee, Babul Supriyo, Krishna |
Producteurs | Nitin Manmohan, Sohail Maklai |
Durée | 150 mn |
Au secours ! Fuyez tant qu’il en est encore temps. Dus est ce que le cinéma indien peut offrir de pire, 2 h 20 de calvaire, dont une moitié de scènes d’action ridicules et affreusement filmées.
Ciblant les consommateurs de « pop music », le réalisateur Anubhav Sinha applique la recette habituelle pour flatter ce genre de public : rythme artificiellement augmenté grâce au montage (à déconseiller aux épileptiques), réalisation tape-à-l’œil (costard noir, Ray Ban de rigueur et ralentis à gogo), musique bien lourde, humour au ras des pâquerettes, cabotinage des acteurs (surtout Zayed Khan), dialogues d’une pauvreté extrême, qui font regretter le cinéma muet. Et comme il faut faire plaisir à la gent féminine, rajout de passages pseudo dramatiques inutiles et surtout risibles.
Outre sa réalisation, façon clip MTV, le scénario de Dus, inspirés des longs métrages américains (Usual Suspect notamment), accumule les incohérences, les clichés et des raccourcis simplistes à la limite du mauvais goût.
Quant aux comédiens, lourdauds et assez gauches, ils sont très peu crédibles en agents spéciaux rompus aux cascades de folie. Sanjay Dutt fait le strict minimum, on sent bien qu’il avait des impôts à payer.
Mais heureusement, Anubahv Sinha adore le Canada (ces deux précédents films ont aussi été tournés dans ce très beau pays), il nous offre de jolies photographies des paysages des alentours de Calgary (faut bien trouver quelque chose de positif à ce nanar).
En résumé, vous l’aurez compris, ce film - pardon - cette chose est à fuir…