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Des bandits au FFAST 2020

Publié jeudi 30 janvier 2020
Dernière modification jeudi 30 janvier 2020
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Par Savoy1

Rubrique News
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Déjà la 7è édition du Festival des Films d’Asie du Sud (le "Transgressif" appelé par son "T" semble définitivement avoir été mis de côté, on pourrait gloser sur la raison). Elle a lieu cette semaine du 28 janvier au 2 février 2020. Et pour la deuxième année consécutive, c’est le Rex à Paris 2è qui accueille la manifestation, après le Gaumont Champs-Elysées (8è arrondissement) pour sa naissance en 2013, le Reflet Médicis (5è arrdt) pour les trois années qui ont suivi, et le CGR Lilas (20è arrdt) pour sa cinquième édition. Avec tous ces déplacements, peut-être pas évident de fidéliser un public, pas une raison pour ne pas s’accrocher.

Nous n’aborderons pas ici la compétition d’inédits, puisque nous serions bien en peine de jouer les devins quant aux qualités de ces œuvres. Et il nous semble inutile de paraphraser la présentation qui en est faite sur le site FFAST-Les cinémas du sous-continent indien que l’on consultera avec plaisir et intérêt.

Non, cette modeste news pour attirer votre attention sur la petite rétrospective de trois films, consacrée cette année aux bandits dans le cinéma indien. Et l’occasion de reparcourir les lignes qui leur sont consacrées sur le site.

Tout d’abord, honneur aux anciens, avec l’immense, à tous points de vue, Sholay. On ne le présente plus, si ce n’est qu’il s’agit là d’une quintessence d’un certain "grand" cinoche tel que les décennies 1960 et 70 l’ont vu s’affirmer au sein des studios de Bombay (on n’utilisera pas ici le célèbre dénominatif que n’a jamais apprécié notre cher Amitabh Bachchan). La projection au Rex a lieu le samedi 1er février à 16h30.

Les années 1990 sont représentées par Bandit Queen de Shekhar Kapur, biographie guerrière qui aura permis un instant au cinéma indien de montrer patte blanche, et d’être reconnu, auprès de l’institution cinématographique "sérieuse", en dehors des parcours balisés du cinoche dit d’auteur. Pour la séance, c’est le jeudi 30 janvier à 18h50, au Rex.

Pour terminer ce court panorama, et représenter les années 2010, un choix peut-être plus étonnant : Monsoon Shoutout, polar contemporain rattaché à l’univers des bandits de manière oblique. Il y avait certes des œuvres plus emblématiques de cette période de production, mais on sera gré au festival de nous permettre de retrouver sur grand écran un film qui, sauf erreur, n’aura été visible que sur le petit, diffusé en l’occurrence à plusieurs reprises sur Arte. Et pour cette projection, toujours au Rex, c’est le vendredi 31 janvier à 18h50

Voilà, une sélection forcément rabougrie et parcellaire, si ce n’est subjective. Mais au moins, signe d’une passion pour la série B.

Signalons enfin, pour les retardataires des sorties en exclusivité, la présentation en clôture du Festival, le dimanche 2 février à 20h, de Gully Boy, drame musical et social sur le rap à Bombay, apprécié en nos pages.

Bons films !!

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